"Comment parler d'autres choses que d'Israël ?"



Marcoroz
Comment parler d’autre chose que d’Israël, devant le déferlement de haine antisémite auquel on assiste aujourd’hui dans le monde et devant un tel déluge de calomnies et de mensonges proférés à l’encontre du pays des Juifs, de son gouvernement et de sa population ?

Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand on sait que l’AFP maintient davantage d’envoyés permanents en Israël et en Judée-Samarie que sur l’ensemble du continent africain ?

Les journalistes de Radio-France International, chaque fois qu’ils sont en panne de sujet d’actualité brûlante à traiter, décident de parler... d’Israël !

Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, alors que, partout dans la presse, un Juif qui estime avoir le droit de vivre là où il le désire, par exemple en Judée (de ce nom vient le mot juif) est systématiquement présenté comme un « extrémiste » ou comme un « fanatique » tandis qu’un terroriste arabe qui nie toute légitimité pour les Juifs à vivre souverains sur la terre de leurs ancêtres est qualifié de « modéré » ?

Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, quand ce sont invariablement les titres des articles concernant Israël qui me font bondir, et pour de bonnes raisons ?

Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, quand le Figaro, pour expliquer que la « papamobile » est incompatible avec les mesures nécessaires à la sécurité du pape durant sa visite à Nazareth, intitule son article « Israël refuse à Benoît XVI la ‘papamobile’ » ?

Les journalistes du Figaro estiment-ils, en leur âme et conscience, que les autorités israéliennes ne devraient pas se soucier autant de la sécurité de ce visiteur de marque ?

Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand Europe n°1 lance un véritable appel au meurtre contre les Juifs en faisant pleurer dans les chaumières sur des « Palestiniens » prétendument blessés par des bombes au phosphore et en comparant cela à la Shoah ?

Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand le nouveau ministre israélien des Affaires Etrangères est qualifié par la presse de ministre « controversé », comme s’il n’était pas devenu ministre selon un processus politique et démocratique tout à fait normal ?

Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand le Nouvel Observateur, pour annoncer que M. Lieberman se déclare prêt à négocier avec la Syrie, le qualifie d’extrémiste et publie un article sous le titre « Israël s’oppose… » ?

Qu’a-t-il dit, M. Lieberman ? « Je serais ravi de négocier avec la Syrie, ce soir même, mais sans pré-conditions. (…) Ils disent, revenez d’abord aux lignes de 1967 et renoncez au Golan. Si nous acceptions, que resterait-t-il à négocier ? » C’est cela, être extrémiste ?

Qui pourrait me citer une seule déclaration d’un officiel syrien, depuis soixante ans, qui supporte favorablement la comparaison ? La presse française a-t-elle déjà fait état d’un président-à-vie ou d’un ministre syrien déclarant publiquement qu’il était favorable à des négociations avec les Israéliens ? Et dans le cas contraire, quand a-t-elle qualifié les dirigeants syriens d’extrémistes ?

« Israël s’oppose », « Israël refuse », « Lieberman extrémiste »... On se souvient aussi de « Begin intransigeant »... pour ne pas parler d’Ariel Sharon. Ce festival de calomnies ne se terminera donc jamais ?

Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand toute la presse ne cesse de réserver à Israël, à Israël seul, un traitement spécial ?
Marcoroz
Homme à compétences diverses: un peu scientifique, un peu littéraire, un peu artiste et un peu philosophe, Marcoroz milite pour l'indépendance d'esprit, pour l'union des causes justes et pour une humanité plus respectueuse de la nature, des animaux et d'elle-même.

Son blog : http://marcoroz.over-blog.com

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