Hamas/Hezbollah : "Nous devrons faire disparaître cette menace"


Hamas/Hezbollah : "Nous devrons faire disparaître cette menace"

Romandie News

Le chef de la droite israélienne, Benjamin Netanyahu, favori des sondages pour le scrutin du 10 février, a déclaré mardi qu’il faudra "terminer le travail et faire disparaître la menace" que fait peser, selon lui, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Le chef du Likoud s’exprimait devant quelque 2.000 militants réunis au Centre de conférences de Jérusalem pour l’ouverture de la campagne placée sous le slogan : "l’objectif : la sécurité d’Israël".

"Sur le plan sécuritaire, la mission la plus importante est d’empêcher l’Iran d’acquérir la bombe atomique (...) Le temps passe et cette mission devient de plus en vitale. Toute notre politique sera consacrée à empêcher cette évolution dangereuse", a-t-il déclaré.

"Nous allons également affronter les ramifications du terrorisme iranien, le Hezbollah au nord et le Hamas au sud. Je veux que les choses soient claires : à long terme, on ne pourra pas accepter des bases terroristes iraniennes dans les faubourgs d’Ashkelon, Ashdod et Tel Aviv", a-t-il poursuivi, en référence à trois villes israéliennes au bord de la Méditerranée.

"Tôt ou tard, nous devrons terminer le travail et faire disparaitre cette menace, et c’est ce que nous ferons", a lancé M. Netanyahu, sous les applaudissement nourris de la salle.

Le chef du Likoud a, à de multiples reprises, reproché au gouvernement israélien d’avoir arrêté trop tôt l’offensive lancée fin décembre dans la bande de Gaza et qui a fait [plus ou moins] 1.330 morts, selon les services d’urgence palestiniens, dans ce territoire contrôlé par les islamistes palestiniens du Hamas.

"Celui qui s’en prendra à nous, rencontrera un poing de fer", a-t-il martelé. A cet égard, il a appelé le Premier ministre Ehud Olmert à "taper d’un poing de fer, tout de suite", après la mort dans la matinée d’un soldat israélien, tué par un engin explosif à la lisière de la bande de Gaza.

L’ancien Premier ministre (1996-1999) a promis "de tendre la main à la paix" et d’engager "un processus avec les Palestiniens qui comprendra des négociations politiques avec l’Autorité palestinienne, tout en développant l’économie et une coopération avec la Jordanie et l’Egypte".

Il a néanmoins assuré que Jérusalem resterait "la capitale d’Israël, unifiée et sous souveraineté israélienne", alors que les Palestiniens entendent faire de sa partie orientale la capitale d’un futur Etat.

Benjamin Netanyahu a également déclaré qu’il entendait conserver le plateau du Golan, que la Syrie réclame, ainsi que la vallée du Jourdain, partie intégrante de l' état d'Israél.

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