La Belgique n’est pas pour rien la patrie du surréalisme : on y trouve des politiciens qui s’arrogent la compétence universelle contre des dirigeants étrangers, mais le taux d’affaires pédophiles non élucidées reste le plus élevé du monde.
On y trouve aussi une administration pléthorique puisque pour chaque ministère il doit y avoir deux équipes, l’une wallonne, l’autre flamingante… sauf à Bruxelles où elles sont au nombre de trois.
C’est à Bruxelles, justement, qu’une récente séance du conseil régional a vu se lever une quasi émeute quand une élue du parti libéral a prétendu renouer les liens de coopération scientifique avec Israël. Mais un calme bon enfant quand des relations étroites ont été votées avec la Libye.
Et si on interdisait la politique aux Juifs ?
Il faut dire que la conseillère qui voulait renouer avec Israël était juive. Vous vous rendez compte ? Ces gens-là, ils sont partout ! Si vous ne me croyez pas, allez voir sur les sites d’extrême droite. Et puis sur ceux d’extrême gauche.
Et puis sur ceux des innombrables officines pro-palestiniennes. Non, vous n’y trouverez pas des Juifs, évidemment, mais l’affirmation qu’ils sont partout et que leur puissant lobby « tient » les médias dans ses doigts crochus.
Comme le disaient les promoteurs des lois juives sous Vichy, « il n’y a pas de fumée sans feu » et si les Juifs sont haïs avec autant de constance, seuls des psychanalystes y voient le besoin de rejeter ses propres échecs sur un bouc émissaire.
Tous les antisémites vous affirmeront la main sur le cœur qu’ils ne sont pas ce qu’ils sont, mais des justiciers attachés à faire rendre gorge au monstre hébreu qui, avec son peuple fort de presque treize millions d’individus, est responsable de 100% des 14 conflits actuellement en cours sur la planète : Laos, Afghanistan, Waziristan, Côte d’Ivoire, Thaïlande méridionale, Maroco-espagnol, Irak, Balouchistan, Soudan, Darfour, Tchad, Centrafrique, Yémen, Tibet, Ossétie du sud.
Que pèse l’opinion des psychanalystes face à l’opinion publique ? Surtout que, parmi les psychanalystes, il y a beaucoup de juifs.
Fascisme bon enfant
Pour en revenir à Viviane Teitelbaum, elle a déclaré dans une interview au JTA que sa proposition avait été huée et elle-même violemment injuriée pour oser proposer de rétablir des relations avec un « pays fasciste ».
Pour les lecteurs distraits, répétons que le pays fasciste est celui qui possède une cour suprême qui oblige de temps en temps le gouvernement à revoir ses décisions, pas celui dont le bienveillant leader peut emprisonner qui bon lui semble et menacer l’Etat helvétique de représailles si son fils est déféré devant ses tribunaux pour esclavage comme n’importe quel citoyen de la planète.
En voilà un, Hannibal Khadafi, qui ne risque rien de la part de l’universellement compétente Belgique…
Madame Teitelbaum, elle, croyait faire avancer le développement économique de Bruxelles en s’alliant avec la dynamique recherche israélienne.
D’où sa surprise quand cette éventualité a été refusée à la capitale belge par une assistance quasi exclusivement composée de conseillers musulmans.
Ouh la vilaine ! Encore une qui veut nous faire avaler que tous ceux qui critiquent la politiquecriminelledel’entitésioniste sont des antisémites !
Antisémitisme, le tabassage de juifs ? Quelle exagération !
Viviane Teitelbaum est têtue : en 2005, elle a voulu faire passer une motion condamnant la résurgence de l’antisémitisme en Belgique. Tout ça parce qu’on critiquait les menés criminelles du gouvernement israélien en incendiant des synagogues et en brutalisant des Juifs belges !
Elle n’a réussi à faire passer sa motion qu’en y ajoutant la condamnation du racisme et de la xénophobie. Certains de ses collègues socialistes lui ont demandé avec insistance de retirer le mot « antisémitisme » : après tout, un incendie de synagogue, en cherchant un peu, cela peut être qualifié de racisme, non ?
Bruxelles, l'universelle incompétente
Quand Bruxelles brusselait, Jacques Brel ricanait des bourgeois qui devenaient cons en devenant vieux. Quand Bruxelles brusselait, les surréalistes se cantonnaient à l’art.
Aujourd’hui, ils sont vieux et font de la politique.
Liliane Messika
Primo
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