REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE


A LA UNE
130 000 brochures distribuées aux habitants d'Ashdod08.12.08 (10:20)
Les médias israéliens annonçaient, lundi matin, que la «menace des roquettes palestiniennes est en train de s’élargir à des dizaines de milliers de citoyens supplémentaires».
Les services responsables de l’arrière en temps de guerre ont distribué aux habitants d’Ashdod, de Kyriat Malachie et des localités environnantes des brochures proposant aux civils des explications très précises concernant «les règles de conduite à adopter en cas de tirs de roquettes».
Selon les commentateurs israéliens, cette décision a été prise par les services de sécurité, lesquels ne doutent plus de l’intention des organisations palestiniennes, opérant à partir de la bande de Gaza, de frapper plus en profondeur le territoire israélien.
Des représentants de Tsahal ont notamment déclaré au site Internet Ynet : «Ces brochures ont été diffusées car nous considérons qu’en cas de nécessité, seule une préparation adéquate est susceptible de protéger les gens des attaques palestiniennes».
Le fascicule, qui a pour le moment été diffusé à cent trente mille exemplaires, contient une description de «l’espace protégé» qu’il s’agit d’aménager dans chaque foyer et des conseils à appliquer dès que l’alerte «couleur rouge» se fait entendre.
«Dans la mesure où il existe une possibilité de voir les roquettes atteindre vos lieux d’habitation», peut-on encore y lire, «il est extrêmement important de vous préparer, ainsi que tous les membres de vos familles, à l’idée d’affronter des problèmes qui ne se posent pas dans le cadre de l’existence quotidienne».
Rappelons qu’en juillet dernier, Tsahal a organisé un vaste exercice à Ashdod basé sur l’hypothèse d’une attaque de grande envergure sur la ville.
Ces dernières années, les groupes palestiniens sont parvenus à toucher plus en profondeur le territoire israélien, en se servant notamment de roquettes de type Grad, lesquelles ont déjà frappé Ashkélon et sa région par le passé : l’une d’elles a ainsi détruit, il y a six mois, un centre commercial de la ville, où quinze personnes avaient été blessées.

Sécurité
Manifestation contre des responsables de Tsahal08.12.08 (13:02)
Un porte-parole de Tsahal a réagi, lundi, aux rassemblements de protestation qui se déroulent devant les domiciles de responsables de l’armée et de membres des services de sécurité, en dénonçant les «groupuscules qui troublent l’existence quotidienne des familles de gradés, lesquels oeuvrent jour et nuit à garantir la sécurité de l’Etat d’Israël et à assurer la stabilité du pays».
Il a par ailleurs qualifié l’attitude de ces manifestants de «totalement irresponsable», avant d’ajouter : «Nous nous en remettons à la police israélienne, mais également aux autorités judiciaires, afin qu’elles apportent une réponse adéquate à ce phénomène inquiétant».
Selon lui, les manifestations qui s’étaient déroulées un peu plus tôt dans la journée ne font que renforcer les forces de sécurité dans leur intention de «ramener l’ordre et le calme à travers l’ensemble de la Judée-Samarie», où elles «continueront à intervenir tant que la situation l’exigera».
Manifestation à Ashkélon08.12.08 (07:14)
Deux roquettes de type Qassam tirées par une cellule palestinienne depuis la bande de Gaza se sont abattues, lundi matin, sur le sud d’Israël, sans faire ni blessé, ni dégât.
La première a explosé dans un terrain vague du Conseil régional de Sdot Hanéguev, et la seconde, dans les limites du Conseil d’Eshkol.
Dans la nuit de dimanche à lundi, environ deux cents habitants d’Ashkélon, parmi lesquels de nombreux parents d’élèves, ont manifesté sur une place du centre-ville, pour «protester contre la poursuite des attaques palestiniennes contre la région et l’absence de tout système de défense digne de ce nom» dans les localités visées.
Lundi matin, le site Internet du quotidien Maariv diffusait les propos de l’avocat Eli Ben Moha, qui est aussi Secrétaire général de «l’Organisation des parents d’élèves», selon lequel «tous ceux qui ont participé à la manifestation de la veille poursuivaient un objectif bien précis, qui est de tirer le gouvernement de sa torpeur, de l’inciter à agir, afin que nous et nos enfants puissions vivre en sécurité».
Etranger
Reprise des émeutes à Athènes08.12.08 (12:58)
Les combats qui ont opposé ce week end les forces de l’ordre grecques aux manifestants qui protestaient violemment contre la mort d'un adolescent de quinze ans, Andreas Grigoropoulos, lequel «jetait des pierres et divers objets contre un véhicule de la police», avant d’être abattu par un agent, samedi, ont repris lundi matin, à Exarchia, le célèbre quartier «contestataire» du centre d’Athènes, où a été tué le garçon, mais également en plusieurs points du pays.
Des bagarres ont notamment eu lieu à proximité de l’Ecole Polytechnique, située au cœur de la ville, à l’intérieur de laquelle des groupes autonomes ont réussi à se barricader.
Plusieurs universités de Salonique étaient par ailleurs toujours occupées, lundi après-midi, par des jeunes. Tous les cours y ont été officiellement annulés «pour une durée de deux jours».
Le parti communiste grec, et de nombreuses organisations de gauche et d’extrême gauche, ont annoncé d’autres rassemblements, tandis que la veille, la grande avenue Alexandras, à Athènes, a été entièrement dévastée par des milliers de manifestants, qui tentaient d’envahir les locaux du Quartier général de la police.
Des voitures, des boutiques et des banques ont été incendiées, et de véritables «batailles rangées» ont éclaté entre les jeunes et les brigades anti-émeutes, dont treize membres ont été blessés.
Les manifestants, dont une vingtaine a été interpellée, ont jeté de nombreux cocktails Molotov.
Rappelons enfin que le policier responsable de la mort du jeune homme a été arrêté dimanche pour «homicide volontaire» tandis qu’un second agent, qui se trouait en sa présence au moment des faits, a été appréhendé pour «complicité».
Dans une lettre de condoléances à la famille Grigoropoulos, le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, a assuré qu’il n’y aurait «aucune indulgence» envers «le ou les responsables de la mort de l’adolescent».
Castro : "La lutte anti-américaine continue"08.12.08 (07:11)
Le président cubain, Raoul Castro, a déclaré dimanche soir, au cours du discours qu’il a prononcé dans le cadre d’un Colloque destiné à encourager le «tourisme aux caraïbes en dépit de la crise économique mondiale», que son pays, qui «résiste depuis déjà cinquante ans au boycott économique que lui impose les Etats-Unis», continuera à «se battre contre l’impérialisme américain encore cinquante ans si la situation devait l’exiger».
Ancien séminariste ayant rompu assez tôt avec la foi catholique, dépourvu du moindre diplôme, Raoul Castro n’en a pas moins occupé le poste de ministre (inamovible) de la Défense depuis 1959, avant d’assumer le pouvoir dès l’été 2006, lorsque son demi-frère, Fidel Castro, a dû subir une première intervention chirurgicale.
Devenu président en février 2008, il s’est révélé, contrairement à certaines prévisions, plus rigoureux que son demi-frère, pourtant réputé pour avoir personnellement encouragé les vagues de répression féroce visant les dissidents locaux, dans «l’application des principes de la doctrine révolutionnaire cubaine».
Monde arabo-musulman
Jibril: "Détruire Rafiah"08.12.08 (07:17)
Selon une information reprise lundi par de nombreux médias, le chef du Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement Général (FPLP-CG), Ahmed Jibril, a adressé un «message aux habitants de la bande de Gaza» les invitant à «briser le blocus israélien en forçant le point de passage de Rafiah menant vers l’Egypte».
Jibril a estimé que «des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens doivent détruire le poste frontalier de Rafiah même si les forces égyptiennes répliquent à cette initiative de manière violente et en ouvrant le feu».
Rappelons que le FPLP-CG se réclame d’une idéologie «révolutionnaire», qui s’inspire toujours des anciens modèles, très en vogue dans la vulgate palestinienne au cours des décennies soixante/soixante-dix, du «marxisme-léninisme», dont les enseignements se trouvent tant bien que mal adaptés à la problématique moyen orientale.
D’abord membre du FPLP de George Habache, qu’il quitte en raison de divergences idéologiques et de son attachement à la Syrie baasiste, Jibril s’est opposé jusqu’à présent au moindre compromis avec l’Etat hébreu.
Il a longtemps été financé par le régime des Mollahs iraniens et continue à bénéficier de l’aide du Hezbollah et du Djihad islamique.

http://www.israel-infos.net/

0 commentaires: