Israel et la propagande des médias français


Milliere Guy
LES 4VERITES
Depuis le commencement de l’offensive israélienne contre le Hamas, les médias français se sont surpassés. S’il ne s’agit pas d’incitation à la haine, cela y ressemble souvent. Le mot « terrorisme » pour qualifier des gens aux intentions génocidaires n’a à peu près jamais été prononcé.

Les propagandistes de l’Autorité palestinienne ont été copieusement interviewés. Les chroniqueurs, à de très rares exceptions près, ont incriminé l’État hébreu, dénombré les morts à Gaza sans jamais rappeler que l’essentiel de ceux-ci étaient des miliciens formés pour tuer. Les images montrant l’extrême précision des frappes aériennes des forces armées israéliennes n’ont à peu près jamais été diffusées. J’ai vu fort peu de témoignages d’habitants de Sderot, d’Ashdod ou d’Ashkelon, par contre les déclarations haineuses de fanatiques islamiques ont été reprises longuement.

Au moment où paraîtront ces lignes, Nicolas Sarkozy se sera rendu au Proche-Orient, avec pour objectif affiché de faire pression sur le gouvernement israélien ou, si les pressions ne fonctionnent pas, de souligner qui a tort : celui qui, selon l’adjectif consacré, emploie des moyens « disproportionnés », bien sûr.

Il y a dans tout cela des traces assez sales de la politique arabe de la France. Il y a la peur de perdre des contrats, celle de mécontenter une population musulmane en pleine croissance démographique en ce pays. Il y a aussi des relents divers de mépris envers Israël qui parcourent une bonne part de la classe politique et médiatique, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par les amis d’un Général qui trouvait le peuple juif « dominateur » et trop sûr de lui et les adeptes de diverses formes de tiers-mondisme. Il y a les restes d’antisémitisme qui peuvent faire s’entrecroiser les soirées de la famille Le Pen et de la famille Mbala Mbala.

Il y a aussi les effets d’une propagande incessante. La Judée-Samarie et Gaza sont passés, dans les commentaires, de « territoires occupés » à « territoires palestiniens ». On pourrait croire qu’Israël n’a été victime d’aucune guerre depuis 1948, et qu’en 1967, il n’y a pas eu la nécessité pour Israël de se défendre contre les armées de plusieurs pays, dont l’Égypte et la Jordanie. On pourrait penser qu’avant 1967, il existait un pays appelé Palestine. On pourrait oublier aussi que la Judée-Samarie, jusqu’à cette date, était occupée par la Jordanie, et Gaza par l’Égypte…

Le fait que des Arabes, qui sont partis cinq cent mille, veulent revenir cinq millions en Israël, et sont professionnellement réfugiés de père en fils et d’oncle en cousin, est appelé « droit au retour ». Le fait que des Juifs veuillent vivre sur la terre de leurs ancêtres en Judée-Samarie est appelé « colonisation ».

Les dirigeants palestiniens ne sont jamais incriminés pour leur haine raciste, leurs incitations au meurtre, leur immense corruption, leurs pratiques totalitaires, leurs désirs violents d’épuration ethnique. Si les critères utilisés pour analyser la situation israélienne étaient appliqués ailleurs, on se rendrait compte que ceux-ci sont monstrueux et moralement répugnants, mais, dès lors qu’il s’agit d’Israël, ils semblent devenir acceptables.

Il faut redire une fois de plus ceci : ce que vit Israël depuis soixante ans est une guerre d’agression par le monde arabe et musulman. Israël ne fait que réagir de manière défensive. L’affrontement oppose une démocratie aux métastases d’un cancer totalitaire.

Du jour où les Arabes palestiniens cesseraient d’être incités à la haine et au génocide pour passer à l’esprit d’entreprise, la paix viendrait immédiatement. L’obstacle à la paix est uniquement, en ces conditions, une pathologie mentale qui relève du djihadisme. Tant que cette pathologie ne sera pas broyée, aucune avancée ne sera possible.

Si le gouvernement israélien veut être généreux avec la bande de Gaza, il doit infliger une défaite totale au Hamas, car seule la défaite totale d’une organisation de ce genre permet, éventuellement, de rebâtir ensuite sur des bases plus saines. Si le gouvernement israélien veut la paix, il ne doit pas se contenter de demi-mesures.

Si les dirigeants européens étaient lucides, ils souhaiteraient eux-mêmes la victoire totale d’Israël : pratiquer l’apaisement vis-à-vis du djihadisme à quelques milliers de kilomètres de Paris a pour effet de permettre à celui-ci de se renforcer, or le djihadisme est d’ores et déjà présent, en de multiples lieux, sur le sol européen.

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