“Le Hamas procède à l’élimination systématique de ses opposants dans la bande de Gaza” : c’est en ces termes que l’organisation Amnesty International accuse l’organisation terroriste dans un nouveau rapport qu’elle vient de publier.
Amnesty dénonce les pratiques odieuses du Hamas qui n’hésite pas à éliminer ses adversaires de façon particulièrement cruelle. S’appuyant sur les témoignages de Palestiniens habitant la bande de Gaza, l’organisation indique que le Hamas a assassiné, blessé ou torturé des hommes appartenant à des organisations qui lui sont opposées.
Dans son rapport, Amnesty a précisé que depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, fin décembre, les membres du Hamas avaient tué des dizaines de Palestiniens. Amnesty a affirmé que le Hamas perpétrait des meurtres et proférait des menaces contre les hommes du Fatah, soulignant en outre que les terroristes avaient tiré dans les jambes et les genoux de dizaines d’entre eux alors que d’autres subissaient des coups violents et étaient parfois suppliciés à mort.
Amnesty a indiqué également dans son rapport que le Hamas avait menacé de mort ceux qu’il qualifiait de “collaborateurs” avec Israël et ceux qui refusaient de se soumettre à son autorité.
Mais ce n’est pas tout: dans le rapport, Amnesty souligne également que de nombreux habitants de Gaza ont été enlevés à leur domicile et ont été retrouvés un peu plus tard, morts ou grièvement blessés, dans des terrains isolés. D’autres Palestiniens auraient même été éliminés dans des hôpitaux au moment où ils suivaient un traitement médical.
Ces accusations contre le Hamas ne surprendront personne, surtout ceux qui reçoivent régulièrement des documents vidéo circulant beaucoup sur Internet ces derniers temps. En effet, depuis la guerre antiterroriste menée récemment par Israël dans la bande de Gaza, nombreux sont ceux qui ont enfin compris les méthodes utilisées par le Hamas, qui n’hésite pas, entre autres, à utiliser la population comme bouclier humain, et à installer ses hommes dans des zones d’habitation, afin de pouvoir déplorer par la suite des pertes civiles.
par Claire Dana-Picard
arouts sheva
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