SILENCE ! LE HAMAS TUE A GAZA


OU SONT LES MANIFESTANTS A PARIS ? ET LES PLEUREUSES PROFESSIONNELLES QUE SONT-ELLES DEVENUES ? ALORS LES FAUX CULS OU ETES-VOUS ?

Le calvaire de la population de Gaza n'est pas terminé, loin s'en faut. Après l'offensive de l'armée israélienne, c'est au tour de la sécurité intérieure du Hamas de semer la terreur. Le premier témoignage sur les exactions de la branche armée des islamistes du Hamas vient du reporter palestinien de la chaîne de télévision France 24, invité il y a quelques jours sur le plateau, après avoir miraculeusement réussi à quitter la bande de Gaza, grâce à l'aide de journalistes français.
Il a fait état sans ambages des violences de la faction armée du Hamas contre les civils palestiniens suspectés de sympathie pour le mouvement Fatah du président Abbas, ou accusés de “collaboration avec l'ennemi”. Il a affirmé, à cette occasion, que la population de Gaza était prise en otage entre les agressions d'Israël et la répression du mouvement islamiste.
Pour leur part, le quotidien français Le Monde et l'agence de presse AFP rapportent des témoignages accablants à ce sujet. Ainsi, “le Hamas multiplierait les exactions contre ses rivaux du Fatah, pour maintenir son emprise et écraser toute velléité de contestation après l'offensive israélienne”, selon des ONG présentes sur les lieux, comme le Centre Addameer et le Centre palestinien pour les droits de l'Homme.
Ces organisations ont indiqué que plusieurs membres du Fatah ou des personnes accusées de collaboration avec Israël ont été attaqués par les services de sécurité du Hamas. “Il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'Homme et des enquêtes doivent être menées”, a déclaré un avocat d'Addameer, dont l'organisation affirme détenir les preuves de l'exécution de dix prisonniers accusés de collaboration.
Selon d'autres témoignages, des hommes armés et cagoulés se rendent de nuit au domicile des personnes jugées suspectes pour les arrêter, les blesser ou les tuer. Un enseignant de 50 ans, membre du Fatah, a été retrouvé jeudi à la morgue de l'hôpital Chifa après avoir été enlevé à son domicile. Un autre partisan du Fatah, âgé de 51 ans, a été abattu chez lui et dix membres de sa famille, dont une gamine de 7 ans et une vieille de
70 ans, ont été blessés par balles.
Si le porte-parole du gouvernement Hamas a démenti plusieurs fois ces informations qu'il qualifie d'allégations de ses rivaux du Fatah, le Front populaire pour la libération de la Palestine, lui, les confirme.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le FPLP dénonce en effet “les pratiques terroristes et répressives des services de sécurité du Hamas”.

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