Israël a lancé une intense campagne diplomatique pour convaincre le président venezuélien Hugo Chavez d'agir pour maîtriser la récente vague d'attaques antisémites contre les juifs du Venezuela.
Au cours de la semaine dernière, le ministère des Affaires étrangères a demandé à 15 différents pays entretenant des liens avec Israël et le Venezuela de prendre des mesures de haut niveau sur la question.
L'utilisation d'intermédiaires est nécessaire depuis que le Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec Israël et expulsé tous ses diplomates il y a environ un mois, en réponse à l'opération "Plomb durci" dans la Bande de Gaza.
Jeudi 26 février à Caracas, une synagogue avait été attaquée à la grenade. Il s'agissait de la deuxième attaque contre la communauté juive du Venezuela depuis le début de l'année.
Le 10 janvier dernier, le président vénézuélien Hugo Chavez avait accusé d'Israël d'être le « bras meurtrier » des USA et indiqué dans un message, lu par des militants anti-guerre en Israël :
« Ce qui nous réunit est le sang versé à Gaza qui est le sang de l'humanité. Le Venezuela embrasse chacun de vous et renouvelle son soutien aux Palestiniens et à tous ceux qui souffrent de l'occupation ».
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